Des contrebandier ont tenté de faire passer illégalement 24 cacatoès à huppe jaune au port de Tanjung Park, en Indonésie. Ces oiseaux sont découverts littéralement fourrés dans des bouteilles en plastique. La police les libère et fait en sorte que ces oiseaux reçoivent des soins médicaux appropriés.
Devant une telle cruauté, nous pouvons nous poser la question : pourquoi de telles pratiques existent-elles ?
"Les oiseaux étaient encore en vie (lorsque la police les a découverts) mais certains étaient déjà très affaiblis." confie Lily Djafar, porte-parole de la police. "Ce n'est pas le premier cas de ce genre."
Source : mirror.co.uk
Sept de ces pauvres bêtes meurent peu après le sauvetage, selon un officiel de l'agence de conservation des ressources naturelles
Source : mirror.co.uk
Le cacatoès à huppe jaune est une espèce protégée depuis 2007. La déforestation légale ou non, en partie due à l'agriculture intensive, les pesticides et le braconnage ont réduit leur nombre à environ 7000 individus, répartis à travers l'Australie et l'Indonésie !
Source : mirror.co.uk
Comme toute espèce rare, elle se vend donc à un prix élevé : environ 900 euros pour l'un de ces oiseaux !
Source : mirror.co.uk
Lors de ces contrebandes, 40% des oiseaux transportés meurent en moyenne. En d'autres termes, environ 400 perdent la vie pour 1000 perroquets transportés !
L'exportation des cacatoès est légale mais très réglementée. Et pour cause, ces animaux ne se reproduisent qu'une fois par an et ne pondent en moyenne que deux ou trois œufs. Leur population n'augmente donc que très lentement.
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Ces perroquets sont parmi les oiseaux les plus affectueux, intelligents et sociables, que cela soit dans leur milieu naturel ou en captivité dans les familles leur apportant les soins appropriés !
Source : theguardian
Comme beaucoup d'oiseaux, les cacatoès sont très sensibles. Mal les traiter peut les rendre auto-destructeurs, hystériques et les pousser à l'auto-mutilation. Leur faire subir un tel traitement est un total non-respect de la vie !
Le braconnage se poursuit dans plusieurs zones à l'est de l'Indonésie et sur certaines îles (comme Buton et Kadatua) !
Source : asmporegon
Le cacatoès n'est pas la seule espèce chassée et le marché noir des oiseaux exotiques reste un important commerce en Indonésie !
Des éco-guerriers parcourent les forêts tropicales et rapportent toute activité illégale aux autorités. Dans un aussi grand archipel (le plus grand au monde : quatre fois la France), la tâche est cependant compliquée, même avec le soutien du gouvernement local...
Source : ladepeche
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