Pokémon GO a cartonné, et comptabilise environ 11 millions de joueurs à travers le monde. C’est beaucoup 11 millions. Et ça fait surtout un paquet de données personnelles collectées. Si on savait ce que Niantic en fait, ça ne poserait pas de problème, mais justement… La politique de confidentialité de l’éditeur est assez floue.
Et si il n’y avait que ça ! A la tête de Niantic se trouve un certain John Hanke. Il faut savoir que ce monsieur travaillait à l’origine chez Google sur Google Street View, qui fit éclater l’un des plus gros scandales en matière de collecte de données personnelles. En effet : les voitures qui prenaient les photos pour street view en profitaient pour choper au passage des emails, mots de passe, dossiers médicaux et autre sur les réseaux wifi alentours. Pas glop.
Ceci dit, Niantic n’a jamais vraiment caché son jeu. Tout est écrit noir sur blanc :
« Pendant le jeu, nous collecterons certaines informations, telles que votre (ou celui de votre enfant autorisé) nom d’utilisateur et les messages envoyés à d’autres utilisateurs. […] Comme beaucoup de propriétaires et opérateurs de sites Web, nous utilisons des outils de collecte de données automatisés tels que les cookies et les « pixels invisibles » (« Web beacons») pour collecter certaines informations sur notre site. »
Et comme tout le monde était très pressé de jouer, tout le monde a vite fait appuyé sur le bouton « installer », ce qui vaut acceptation. Bref, tant que vous jouez, vous êtes surveillé, et ne pouvez pas y faire grand-chose. D’après The Intercept, de nombreux internautes auraient déjà demandé une enquête auprès de la Federal Trade Comission.
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Bonus vidéo : Les joueurs de Pokémon GO essayent n'importe quoi pour choper Metamorph !
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