En 2050, il pourrait y avoir plus de bouts de plastique que de poissons dans l'Océan ! Chaque année, plus de 8 millions de tonnes de plastique finissent dans la mer, c'est une véritable catastrophe écologique que personne ne prend au sérieux. Personne, ou presque. Car quelques chercheurs motivés de l'Université de Cambridge viennent de faire une découverte géniale !
Une petite chenille, celle qui devient le papillon de nuit communément appelé Galleria mellonella, est capable de manger et de digérer le plastique sans aucun souci, ni intolérance ni gueule de bois ! Les scientifiques ont découverte cela en observant qu'au stade de larve, cette chenille avait tendance à se nourrir de la cire d'abeille...
Source photo : pinterest
Et en procédant à quelques tests, ils se sont rendus compte que la chenille Galleria mellonella pouvait aussi créer des petits trous dans un plastique en moins de 30 minutes, alors que ce matériau met des centaines d'années à disparaître naturellement !
"Le plastique c'est crè crè bon !"
Paolo Bombelli, chercheurs en biochimie, explique sur la BBC :
Les chenilles seront notre point de départ. Nous devons encore comprendre dans les détails comment de processus opère, mais nous espérons aboutir à une solution technique qui permette de minimiser le problème de la pollution plastique.
Source photo : CSIC COMMUNICATIONS DEPARTMENT
Vous vous rendez compte de ce que cela veut dire ? En étudiant les sucs gastriques de cette chenille, on pourrait être capable de fabriquer une substance capable de détruire le plastique très rapidement, chose qu'on n'avait jamais réussi à faire jusqu'ici !
Une vraie bonne nouvelle qui ne doit pas nous faire perdre de vue l'essentiel. Notre modèle de société hyper consumériste n'est pas compatible avec la préservation de la nature et la survie des espèces animales. Et des humains, accessoirement.
Même si les progrès scientifiques nous permettent de corriger nos destructions passées (nos conneries, disons-le carrément), prenons conscience de tout le mal que l'on peut faire au quotidien, avec nos déchets, nos modes de vie polluants, nos produits chimiques, etc. Laissons le mot de la fin à Paolo Bombelli :
Ce n'est pas parce que nous savons comment dégrader le plastique de manière biologique, que nous devons en jeter partout dans la nature.
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Bonus vidéo : Le "plastic bottle cutter", l'outil de recyclage facile et utile !
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