Dans la journée du vendredi 26 juin 2015, un nouvel attentat a secoué la France, en Isère plus précisément. S'il est encore trop tôt pour connaître la nature de cet attentat violent et macabre, voilà ce que l'on sait déjà sur cette attaque grâce notamment au journaliste du journal Le Monde Soren Seelow.
La scène s'est déroulée ce matin, du côté de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère (à environ 20 km de Lyon). Une camionnette avec un ou deux personnes à son bord a foncé - certainement délibérément - contre l'usine de Air Products, une entreprise américaine spécialiste des gaz industriels et médicaux.
Elle a réussi à percuter des bonbonnes de gaz, provoquant une importante explosion qui a fait au moins deux blessés. Plus de 40 ouvriers ont été évacués.
Un peu plus loin, une tête humaine a été retrouvée accrochée sur les grillages de l'enceinte de l'usine. A côté d'elle, une inscription en arabe. Le corps de la victime a été retrouvé un peu plus loin. On pense pour le moment que cette victime ne faisait pas partie des employés de Air Products....
L'un des passagers (ou le conducteur) du véhicule a été arrêté et placé en garde à vue par la police. Étant donné qu'il n'a pas dit un mot depuis son arrestation et qu'il n'avait pas de papiers sur lui, il n'a pas été aisé de connaître son identité mais il semblerait que l'individu soit connu de la DGSI direction générale de la sécurité intérieur).
Tout le périmètre a été bouclé, mais certaines sources suspectent que le deuxième auteur présumé de l'attaque pourrait être parmi les blessés.
Il y a une émotion, mais l'émotion ne peut pas être la seule réponse, mais aussi l'action, la prévention, la dissuasion. Il y a la nécessité de porter des valeurs, de ne jamais céder à la peur et d'être à la hauteur de toutes les circonstances, ne pas créer de division inutile, de suspicion intolérable. Faire en sorte que les Français soient protégés, éradiquer les groupes ou les individus responsables de ces actes.
- François Hollande
Face à cet acte ignoble, on ressent évidemment de la colère et un profond sentiment de compassion pour les familles des victimes. Mais il ne faut surtout pas se laisser entrainer par la haine. Attendons les conclusions de l'enquête et faisons preuve de solidarité.
L'équipe de Pause Caféin
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