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9. Les brunchs du dimanche

 

Source : bonjourdarling.com

 

 Nouveauté dans les habitudes du parisien moyen depuis quelques années, le brunch du dimanche nous a été donné par le bobo, un peu comme Prométhée a donné le feu aux hommes, après l'avoir volé aux dieux ! Que serait, en effet, le dimanche sans ce repas qui s'éternise, et conjugue les avantages du petit déjeuner avec celui du repas de midi ? Une institution bobo par excellence ! 

 

10. Les expos à ne pas manquer

 

Source : jaimeattendre.com

 

 On l'a dit, le bobo voudrait conjuguer tous les avantages de la campagne avec ceux de la ville. "Impossible !", me direz-vous, mais le bobo n'a cure de la logique et de la cohérence. Aussi continue-t-il avec bonheur à profiter des avantages que lui offre un milieu urbain surchargé en offres culturelles et musées en tout genre, tout en revendiquant le droit à la nature.

 

Mais précisément en raison du caractère pléthorique de cette offre culturelle, il convient de faire le tri entre ce que les beaufs, ou les bourgeois classiques, iront voir, et les expos branchées que le bobo se doit de ne pas louper, et devant l'entrée desquelles il serait mal vu de ne pas faire la queue pendant des heures pour pouvoir entrer ! Chacun son snobisme, et celui des bobos se manifeste de cette façon pour le moins surprenante.   

 

11. Les bars nocturnes parisiens

 

Source : blog.pierremorel.net

 

 Outre les musées où il faut être vu, le bobo prise tout particulièrement les bars du 11e ou du 18e arrondissements, qui sont bien souvent d'anciens bars populaires retapés de manière tendance pour en faire des "bars ethniques" (tel le Café Charbon, rue Oberkampf). Il y boit tard le soir (en tout cas le week-end), et a la fâcheuse habitude de sortir sur le trottoir pour fumer, tout en devisant avec ses comparses, ce qui ne laisse pas d'indisposer le voisinage, qui aimerait bien dormir ! 

 

12. Barbes, tatouages et piercings: le look bobo

 

Source : martadelarica.es

 

Le bobo aime se démarquer physiquement de son faux-frère le bourgeois traditionnel : il évitera toutes les marques de vêtement cossues et trop classiques. Il arborera des signes qui manifestent au contraire son sa tolérance et son ouverture d'esprit. Quelques uns de ces signes se trouvent dans le port d'une barbe longue ostensible, qui le fera qualifier alors de hipster (du nom du bobo new-yorkais), de tatouages dignes des gangsters (ou "apaches") parisiens du début du XXe siècle, ainsi que de piercings plus ou moins envahissants.  

 

13. Le soleil en terrasse (et dans les parcs)

 

Source : timeout.fr

 

Le climat parisien n'est pas particulièrement reconnu pour favoriser le bronzage, mais le bobo n'en a cure : invariablement, chaque fois que se manifeste un rayon de soleil dans un ciel plus ou moins bleu, on verra des grappes entières de bobos installées aux terrasses, arborant leurs plus belles lunettes de soleil. La terrasse de café, c'est un peu la plage des Parisiens (sauf au mois d'août, lorsque Paris Plage vient s'installer sur les quais de Seine). Mais c'est aussi dans les parcs de la capitale que viennent s'échouer par nuées les bobos, et les pelouses sont alors surchargées de monde, dès l'apparition des beaux jours.

 

14. Le bobo n'aime pas les beaux quartiers

 

Source : instantanesdeparis.com

 

Contrairement aux bourgeois classiques adeptes du bling-bling et des signes extérieurs de richesse, le bobo fuit comme la peste les 8e et 16e arrondissements, envahis par les "kékés" de l'ouest parisien. 

 

15. Macarons, thé fumé et makis

 

Source : sucrissime.com

 

L'origine socio-culturelle empêche résolument le bobo de se contenter de la simplicité, notamment lorsqu'il s'agit de nourriture. On a beau prôner le retour à la nature et à l'authentique, on n'en oublie pas moins les vertus et les délices de la civilisation dans ce qu'elle a de plus aboutie. En matière d'alimentation, ça donne par exemple (en vrac) : les macarons Pierre Hermé, le thé fumé Lapsang Souchong, le sel d’Himalaya, les figues de Barbarie, les makis thon-avocat, le Coca light, le poisson frais au marché de Saint-Malo, le jus de pastèque ou la sauce soja. Quand je vous disais que le bobo est un type bizarre ! 

 

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